En ce lieu assombri par le néant,

Il pénètre l'âme dépourvut

De toute humanité,

L'ange sombre dans le néant,

Où ne règne que l'effroi de sa hargne,

Flamme du pêcher de l'interdit,

Le mal tapis dans l'ombre,

Attends la chute de cet être,

Mais il résiste malgré cette douleur,

Qui lui perce son esprit,

Chuchotement de ces sons,

Qui caresse sa conscience,

Empoignant son cœur,

Tel le poison au gout de cet enfer,

Qui découle dans ces veines,

L'être s'écroule impuissant,

Gouttes de sang résonnant,

Sur ce sol glacial,

Se meurt dans le silence de sa peine,

Gagne sa liberté,

Souffle de soulagement,

Les yeux se ferment soudainement,

Le noir domine maintenant,

Poussière d'ange,

La mort lui ouvre les portes,

D'un autre monde,

Celui qu'il a temps voulut apercevoir,

Pour arrêter de vivre sur cette terre,

Où sa douleur n'était plus que plaies,

Cacher dans le font de ces entrailles,

Un être a fini de survivre,

Par tourment de l'histoire de sa vie,

Que nul ne prenait le temps,

De regarder !